Les défis essentiels de l’ère industrielle 4.0

Les défis essentiels de l’ère industrielle 4.0

La transformation numérique d’une entreprise est un processus perturbateur nécessitant l’établissement d’un langage commun et une raison d’être pour ce changement. La capacité à évaluer la maturité numérique de l’entreprise revêt une grande importance. Tout commence avec la vision et la gouvernance de l’équipe de direction. Le défi consiste à sensibiliser tous les acteurs internes à l’importance de l’industrie 4.0 pour l’entreprise et à créer un sentiment d’urgence. Même les dirigeants moins enclins à la technologie doivent comprendre leur rôle dans cette transition vers le numérique.

La gouvernance à l’ère du numérique

La transition vers l’industrie 4.0 peut être entravée, si l’entreprise privilégie la hiérarchie au détriment du partage d’informations, de l’innovation et de la transparence. L’apprentissage continu, les compétences relationnelles et l’adaptabilité sont essentiels pour réussir dans l’ère de l’industrie 4.0. 

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Les dirigeants doivent devenir des « leaders numériques » capables d’anticiper les évolutions digitales, tout en reconnaissant qu’ils n’ont pas toutes les réponses. Le savoir provient de diverses sources : 

  • Les équipes
  • D’autres départements
  • Internet
  • La concurrence
  • Etc. 

Une gouvernance numérique complète doit être mise en place, couvrant les politiques, les structures, les rôles, les règles, les processus et les normes pour une mise en œuvre optimale et durable du « digital workplace ». Vous aurez plus d’articles en lisant cette page en rapport avec les entreprises.

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L’harmonisation des appareils 

L’intégration de systèmes existants représente un défi majeur pour l’adoption de l’industrie 4.0. De nombreux équipements utilisent des protocoles incompatibles avec l’écosystème informatique. 

La coexistence de multiples sous-systèmes de gestion, notamment des bases de données en VBA, génère des coûts de transformation supplémentaires et des difficultés d’interopérabilité, couramment désignées sous le terme de « Shadow IT ». 

Pour réussir, il est impératif de définir une architecture technologique claire et une gouvernance pour l’utilisation des différents systèmes et sous-systèmes.

L’optimisation des flux opérationnels

L’un des défis majeurs de l’Industrie 4.0 réside dans la complexité de l’automatisation des processus commerciaux. Cette automatisation constitue le pivot par lequel les données, les informations et les opérations commerciales migrent vers des solutions technologiques. L’intensification des données en temps réel et l’interconnexion des systèmes exigent cette automatisation en tant que préalable à l’Industrie 4.0. 

L’alignement des processus commerciaux sur l’écosystème informatique de l’entreprise requiert des compétences spécifiques en intégration de systèmes. Il représente également un investissement significatif en termes de temps et de ressources financières.

L’engagement financier dans le futur

De nombreuses entreprises ont accumulé un retard considérable dans leur processus industriel. Ce retard est en partie attribuable à la nature de leurs produits et aux attentes spécifiques de leur clientèle. 

De nombreuses petites entreprises comptent moins de 10 clients, et leur dépendance envers ces clients est très marquée. Mener une transformation majeure tout en maintenant la qualité et les délais de livraison requis peut s’avérer une tâche ardue. De plus, l’investissement en capital peut représenter un risque élevé, d’autant plus que ces capitaux sont souvent immobilisés dans les passifs de l’entreprise. Les PME qui n’ont pas anticipé la nécessité de réinvestir dans l’automatisation et la connectivité de leurs équipements peuvent rencontrer des difficultés en cherchant à embrasser cette transition.